Côté emploi, à quoi doit-on s’attendre d’ici à 2030

D’après l’étude de l’ANFA « autofocus 90 – Prospective 2030 », l’emploi dans le domaine du Commerce Réparation Automobile (CRA) devrait être impacté fortement par les politiques publiques économiques, écologiques et sanitaires d’ici à 2030. De ce fait, il existe 3 scénarios possibles en fonction des orientations politiques :

Le scénario « Relance » : cette politique publique vise à stimuler l’économie via une « dépense publique écologique ». Pour le CRA, les véhicules électriques devraient tirer le marché VN et le marché VO.

-Le scénario « Régulation » : cette politique publique vise une transition écologique et encourage une nouvelle conception de la mobilité. Les conséquences devraient être l’impact fort des véhicules électriques dans la réparation et le développement des flottes d’auto-partage.

Le scénario « Austérité » : cette politique vise à réduire le poids de la dette. Les conséquences devraient être une forte diminution des ventes VN et une concentration dans le marché VO.

Pour conclure, quelque soit le scénario choisi, la puissance publique jouera un rôle essentiel dans le domaine du Commerce Réparation Automobile mais surtout sur l’évolution des effectifs salariés. En effet, le scénario le plus optimiste (« relance ») permettrait de faire travailler 171 804 salariés à horizon 2030. A l’inverse, le scénario le plus pessimiste (« austerité ») envisage un effectif de 120 698 salariés en 2030.

Le métier d’acheteur VO par Loic Serreau, Cabinet SERONIMO Recrutement Low-Cost®

Loic Serreau du Cabinet SERONIMO Recrutement Low-Cost® répond aux questions de VO RH sur le métier d’acheteur VO.

+ En quoi consiste le métier d’acheteur VO chez un distributeur automobile ?

A travers son activité VN, un distributeur est amené parfois à consentir des prix de reprise attractifs pour le client mais peu rentables pour l’activité VO. Les achats permettent de compenser ce phénomène en apportant des véhicules achetés au juste prix mais aussi permettre au distributeur un vrai marketing VO consistant à proposer aux clients VO un choix suffisant (ce que ne permettent pas les reprises VN). L’acheteur doit trouver des pistes d’approvisionnement intéressantes et acheter au juste prix. Afin d’avoir accès aux véhicules attrayants, il doit souvent séduire puis fidéliser ces pistes d’approvisionnement (et parfois acheter des véhicules difficiles à revendre).

+ Quel est le « profil type » d’acheteur VO ?

Contrairement à d’autres métiers dans l’automobile, c’est un professionnel du VO déjà acheteur ou responsable VO sur des volumes importants afin d’avoir une connaissance des valeurs de marché. Sur le plan comportemental (aussi important que son expérience pour son efficacité), c’est un homme (ou une femme) ayant une grande capacité à aller vers les autres, à créer et entretenir le contact, voire à séduire son interlocuteur, et à montrer parfois patience et persévérance. Homme de chiffres, c’est un bon négociateur qui sait comprendre la problématique de son interlocuteur pour y répondre au mieux tout en préservant l’intérêt de ses achats.

+ Quelles évolutions de carrière ce métier offre-t-il ?

Les évolutions de carrière dépendent, dans tous les métiers, du mode comportemental de l’acheteur autant que de ses connaissances. Il est donc indispensable pour chacun de bien se connaître pour continuer à s’épanouir dans son poste suivant. Voir la suite →

Enquête sur les habitudes et méthodes de recrutement dans le secteur automobile

« Bonjour, je souhaite diffuser des offres d’emploi sur www.vo-rh.fr . Ma concession recherche un mécanicien, un carrossier et un vendeur tous libres de suite avec 5 ans d’expérience minimum…»
Si recruter un chef des ventes ou un chef d’atelier s’avère difficile ; trouver un mécanicien, un carrossier ou un vendeur expérimenté de surcroit rapidement tient presque de l’exploit ! Surtout si l’annonce n’offre ni possibilité d’évolution, ni salaire attractif comme c’est souvent le cas.
« Pourquoi un mécanicien, un carrossier ou un vendeur VN avec 5 ans d’expérience quitterait son entreprise si vous ne lui proposez rien de plus que ce qu’il a déjà ? » C’est la question que nous posons donc en retour quotidiennement et qui énerve les chefs d’entreprises automobile…
Annonces peu travaillées et donc peu attractives, recherches effectuées dans l’urgence et donc non anticipées, pas de structures RH dédiées et surtout une tendance à réserver le budget cabinets de recrutement et jobboard pour les postes d’encadrement au détriment des autres voici quelques-unes des raisons de ces situations.

Exemple éloquent : en novembre dernier, un groupe automobile a diffusé une offre de chef d’atelier et une offre de mécanicien pour la même concession. Une semaine plus tard : 12 candidatures dans l’ensemble pertinentes pour le chef d’atelier, 2 pour le mécanicien… De là à dire que l’automobile a plus de difficultés à recruter des ouvriers qualifiés que des cadres il n’y a qu’un pas que nous franchissons sans hésitation.

Nous avons donc réalisé une enquête auprès de 200 recruteurs du secteur de la distribution et réparation automobile durant les mois de décembre 2014 et janvier 2015 et certains résultats sont étonnants.
62 % des professionnels interrogés reconnaissent avoir des difficultés à recruter et paradoxalement 64 % citent le bouche à oreille comme premier canal de sourcing. Si l’utilisation des indétrônables viadeo et linkedin sont entrés dans les mœurs des recruteurs de tout secteur, les distributeurs et réparateurs automobile interrogés ne les citent pas.
Ouvrir les recherches à d’autres zones géographiques pour des non cadres est également une solution sur laquelle les professionnels hésitent… Voir la suite →